Note technique |
Le néologisme collaboratoire renvoie à
plusieurs lieux physiques et à plusieurs environnements
virtuels interconnectés où les membres associés
à une communauté étendue de recherche explorent
et analysent, localement et collectivement, des problèmes
complexes liés à l'utilisation efficace et réfléchie
des technologies de l'information et de la communication pour
des fins d'apprentissage et d'élaboration de connaissances
et, cela, que ce soit à l'école ou au travail.
En l'occurrence, ici, ces participants sont constitués
d'étudiants en voie ou ayant terminé leur formation
en éducation, de professeurs et de chercheurs universitaires
en éducation, de praticiens provenant de divers ordres
d'enseignement, de consultants et de gestionnaires organisationnels
qui montent des projets communs tout en échangeant sur
des modes novateurs pour la résolution de problèmes
complexes.L 'acquisition et l'élaboration de connaissances
participent de nouvelles façons de faire et d'être
en vue d'établir ou de consolider une pratique professionnelle
collectivement mieux réfléchie. Ils communiquent
entre eux, de façon informelle et formelle, au moyen de
rencontres en face-à-face ou en réseau à
l'aide d'outils fonctionnant en mode synchrone ou asynchrone.
En éducation, leurs référentiels puisent
aux notions de l'intentionalité dans l'apprentissage (Bereiter
et Scardamalia, 1989), de l'apprentissage situé et de la
participation légitime périphérique qu'ont
développées Lave et Wenger (1991), à celles
de la communauté d'apprentissage souscrite par Ann Brown
(1993) et de l'intelligence collective (Lévy, 1994). Au
chapitre du développement organisationnel, ils empruntent
leurs concepts-clés aux notions de la participation légitime
périphérique et de la communauté de pratique
issues des travaux de Lave et Wenger (1991) et de Wenger (1998)
et à la notion décrivant le caractère informel
de la construction des connaissances signalée par John
Seely Brown (1991; 1995). |
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Dernière mise à jour en février 2008
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